DOCUMENTATION :
Pour changer les
habitudes, je vais commencer par faire le socle, non pas par esprit de
contradiction, mais tout simplement parce que, de la réussite du diorama, va
dépendre le montage de la maquette.
L’idée de ce
diorama m’est venue en lisant le n°48 des « Combats du Ciel »
Il s’agit d’un
MIG-15 Égyptien, abattu par le Capitaine YA’ACOU NEVO au commande de son
Mystère IV, le 31 octobre 1956.
Il se posa sur le
ventre à BARDAVIL, au nord du Sinaï, et fut récupéré par les Israéliens qui le
ramenèrent, d’une façon pour la moins originale, puisque, sur des barques.
Seulement voilà,
il y a beaucoup de choses à faire pour en venir à bout.
On commence par les barques. Entièrement en
scratch, elles sont réalisées en feuille de plastique et divers profilés
Evergreen.
La chèvre est faite en carré de pin, la poulie, en carte plastique et la chaîne est une vieille chaîne de chez Verlinden.
La chèvre est faite en carré de pin, la poulie, en carte plastique et la chaîne est une vieille chaîne de chez Verlinden.
Le sol est fait, classiquement,
en rebouche bois, pour les volumes, recouvert de colle à carrelage, pour la
texture. Quelques cailloux, litière de chat, sont disséminés ça et là, puis, le
tout est peint en Jaune Désert (Humbrol 93). Ensuite, un jus de Terre Foncée (Humbrol
29) est passé, essentiellement dans les creux. On pulvérise du Deck Tan (Tamiya
XF55) pour simuler la poussière et on finit par un drybrush blanc sur les
reliefs.
Pour l’eau,
évidemment, c’est une autre histoire. D’après la photo, il ne semble pas
qu’elle soit d’un bleu ou d’un vert limpide mais plutôt marron ou verte, style
mare ou rivière boueuse.
Il faut que la
base soit parfaitement plane, j’ai donc collé, sur le socle, une feuille de
plastique qui a, d’abord, été peinte en Terre Claire (Humbrol 119). Quelques
traces ont été faites en Pierre Pale (Humbrol 121), principalement, à la
jonction avec la terre et au centre et, pour finir, un voile de Olive Clair (Humbrol
86) a été passé sur toute la surface.
La barque 1 est
mise en place après peinture (Humbrol 110) plus un jus de Terre d’Ombre et Terre
de Sienne mélangées et un drybrush blanc. On la meuble avec quelques
accessoires, bidon, caisse, tuyaux, etc. Puis la barque 2 et enfin la barque 3.
L’effet de profondeur
est obtenu en passant une couche épaisse de vernis bois polyuréthane incolore
brillant.
Les figurines ont été choisies chez Verlinden (Luftwaffe Ground Crew WWII Summer et USAAF Ground Crew WWII) et j'en ai fait un « mix ». N'étant pas un spécialiste en la matière, loin s'en faut, je ne
ferais pas de long discours. Les parties chair sont peintes à l'huile et les vêtements à l'acrylique.
Le résultat étant tout à fait acceptable, je pouvais m’attaquer à la maquette.
ferais pas de long discours. Les parties chair sont peintes à l'huile et les vêtements à l'acrylique.
Le résultat étant tout à fait acceptable, je pouvais m’attaquer à la maquette.
Le siège, plutôt simpliste, sera agrémenté de poignées et de
câblage. Le repose-tête est entièrement refait car il ne correspond pas à la
réalité. Au final, on rajoutera le harnais.
Le tableau de bord est composé d’un rhodoïd imprimé pris en sandwich entre deux pièces. Celle formant le devant du tableau est entièrement en plastique transparent et donc laisse apparaître les cadrans. Le résultant n’est pas vraiment réaliste, j’ai donc supprimé cette pièce. J’ai collé le rhodoïd sur une feuille d’acétate blanche, puis, je l’ai découpé en quatre morceaux, qui ont été collés sur une carte plastique d’épaisseur différente pour chacun.
Le tableau de bord est composé d’un rhodoïd imprimé pris en sandwich entre deux pièces. Celle formant le devant du tableau est entièrement en plastique transparent et donc laisse apparaître les cadrans. Le résultant n’est pas vraiment réaliste, j’ai donc supprimé cette pièce. J’ai collé le rhodoïd sur une feuille d’acétate blanche, puis, je l’ai découpé en quatre morceaux, qui ont été collés sur une carte plastique d’épaisseur différente pour chacun.
La baignoire, en trois parties,
sera garnie de tuyaux de différents diamètres ainsi que des poignées.
La baie équipement du nez étant ouverte, elle sera détaillée. On se
base sur la pièce existante pour la retravailler car elle manque de profondeur.
Elle sera peinte en XF-23, les boîtiers en noir et gris.
Avant de coller les deux ½ coquilles, j’ai ouvert la trappe à carburant située sur le dessus, juste derrière la verrière.
Avant de coller les deux ½ coquilles, j’ai ouvert la trappe à carburant située sur le dessus, juste derrière la verrière.
Les ajustements
entre les différentes pièces sont parfaits, sauf pour la baie à canons, située
sur le dessous du fuselage, qui nécessite l’emploi du mastic.
L’étape suivante
est le montage du réacteur. Pas moins de 35 pièces le composent et l’assemblage
est un jeu d’enfant. Pour la mise en couleur, on pourra s’inspirer du Nene
(voir photoscope). Pour ma part, je n’ai peint que la partie visible par
la trappe. J’en profite pour ouvrir celle qui donne
accès au réservoir arrière.
Curieusement, les logements des aérofreins ne sont pas cloisonnés et laissent donc apparaître la tuyère. Au vu des photos en ma possession, il semble pourtant qu’ils soient fermés. Je les cloisonne, donc.
Il ne reste plus qu’à coller le réacteur sur son bâti et la cloison et le mettre en place dans la partie avant du fuselage. Attention à bien aligner tout ça, si on ne veut pas avoir de mauvaises surprises lorsqu’on va présenter la partie arrière. Malgré toutes les précautions, il va, quand même, falloir gratter du plastique pour que ça s’ajuste aux petits oignons.
Curieusement, les logements des aérofreins ne sont pas cloisonnés et laissent donc apparaître la tuyère. Au vu des photos en ma possession, il semble pourtant qu’ils soient fermés. Je les cloisonne, donc.
Il ne reste plus qu’à coller le réacteur sur son bâti et la cloison et le mettre en place dans la partie avant du fuselage. Attention à bien aligner tout ça, si on ne veut pas avoir de mauvaises surprises lorsqu’on va présenter la partie arrière. Malgré toutes les précautions, il va, quand même, falloir gratter du plastique pour que ça s’ajuste aux petits oignons.
Les ailes ne
présentent aucun problème. Seuls, les feux ont été refaits et, bien sur, les
dégâts sur le bord de fuite de l’aile droite ont été
représentés. Pour cela, j’ai suivi, tout simplement, la méthode décrite par
Verlinden dans un de ses livres et, comme un dessin vaut mieux qu’un long
discours :
Ensuite, on apprête toute la maquette avec du Humbrol 191, ce qui permettra de faire ressortir tous les petits défauts qui peuvent traîner par-là et de préparer la surface pour passer l’Alclad.
C'est la première
fois que j’utilise cette peinture et je dois dire que le fini est exceptionnel.
Mis à part l’odeur, utilisation de diluant cellulosique pour couper la
peinture, rien à dire. Avec une dilution à 50%, elle couvre très bien et le
pigment est très fin. Très solide une fois sèche, elle supporte les manipulations
sans problèmes (jus, masquages, etc.…). J’ai d’abord passé une couche d’alu
foncé sur toute la maquette puis j’ai repris quelques grands panneaux avec du
chrome. Ensuite, j’ai mélangé à l’alu foncé du gris de Payne (peinture à
l’huile) pour reprendre quelques trappes. L’arrière, au niveau de la tuyère, a
été peint avec un mélange d’alu foncé et de terre de sienne brûlée (peinture à
l’huile). La maquette est prête pour la pose des décals.
N’ayant pas de
déco égyptienne dans la boite, je me suis rabattu sur la planche éditée par
Superscale (ref. 48-30, pour ceux que ça intéresse). Elle en comprend
quatre : tchèque, polonaise, chinoise et égyptienne. Aucun stencil n’est
fourni, seules les marques de nationalité sont présentes. Les décals sont un peu épais et bien brillants mais les
cercles des cocardes ne sont pas décentrés et aucune couleur ne bave. Ils ont
été posés à l’aide de l’assouplissant de chez Carpéna, un peu agressif, certes, mais
très efficace.
Les bandes noires
sur les ailes ainsi que les inscriptions sur le nez
ont été faites au pochoir.
On assombrit les lignes de structure avec un mélange de noir, bleu et marron rouge, dilué à fond, en insistant, particulièrement, au niveau du compartiment de l’armement et on termine par l’inévitable vernis qui va protéger la maquette lors du lavis.
Il ne reste plus qu’à passer le jus
dans la gravure et à réaliser quelques coulures au
niveau des trappes et le tour est joué. On assombrit les lignes de structure avec un mélange de noir, bleu et marron rouge, dilué à fond, en insistant, particulièrement, au niveau du compartiment de l’armement et on termine par l’inévitable vernis qui va protéger la maquette lors du lavis.
C’est la première fois que je monte du Trumpeter et ça ne sera, sûrement pas, la dernière, au vu de la qualité et du choix proposé par ce fabriquant chinois.